Un quart des indépendants le sont devenus par quête de sens

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13 janvier 2021

Odoxa et Union-indépendants présentent en avril 2021 les résultats d’une enquête menée sur plus de 3 000 Français, dont 2 119 indépendants. Les parcours sont divers, mais les raisons qui ont orienté ces derniers vers l’indépendance se recoupent. Elles s’apparentent pour beaucoup à une recherche d’équilibre, et aux possibilités de choix que le statut permet. 26 % d’entre eux ont notamment opté pour l’entrepreneuriat afin de combler un manque de sens et d’éthique dans leur travail. Explications.

L’indépendance pour retrouver du sens au travail

« J’avais besoin de quelque chose qui me donne du sens. »

déclare spontanément un indépendant d’Île-de-France.

Cet avis est partagé par les participants des 3 réunions de groupe qui ont agrémenté l’étude, en plus des questionnaires anonymes. Les 2 119 indépendants interrogés en février placent la quête de sens et de l’éthique en 5e position des motivations à l’indépendance. Elle concerne ici 26 % des personnes sondées.
 

« J’ai profité d’un plan social. Je voulais nourrir mes valeurs, ma famille et mon cerveau »

Participant d'Île-de-France

Les indépendants souhaitent exercer leur métier comme ils l’entendent, et en fonction d'aspirations propres. 14 % d’entre eux ont choisi cette voie pour pouvoir se tourner vers l’innovation. Créer son entreprise, son produit. Construire leur projet est pour eux source d’inspiration, et de valorisation personnelle.

L’indépendance pour construire son propre métier


La liberté de décision que procure l’indépendance est un atout pour beaucoup. Elle s’étend au-delà de l’autonomie du quotidien. Il s’agit de maîtriser ses missions, ses clients, son espace de travail, sa vision du métier. La possibilité de faire ses choix peut conduire à construire de toute pièce une profession, ou à l’exercer selon des règles personnelles. Un participant rapporte par exemple que le statut lui permet « d’encadrer les sports [qu’il] préfère ». Une chose à laquelle il n’aurait pas eu accès, d'après lui, sans être freelance.

Parmi les autres motivations citées, vivre où ils le souhaitent est important pour 10 % des sondés. 17 % d’entre eux choisissent en outre l’indépendance pour travailler seul. Autant de situations qui convergent vers la possibilité recherchée par tous d’exercer un métier selon ses propres envies.

L’indépendance pour quitter un monde salarié étriqué


70 % des indépendants sondés ont préalablement été salariés. Trop cadré ou sans perspectives d’évolution, le salariat ne semblait plus la voie adaptée à leur épanouissement professionnel. « Dans le salariat mon impact était limité, faussé par les liens hiérarchiques. », explique un participant. D’autres dépeignent un choix forcé. L’âge a par exemple été cité comme un frein au CDI, obligeant les personnes à poursuivre leur carrière par eux-mêmes.

Contraints ou non d'opter pour l’indépendance, les individus sondés se sont naturellement décrits comme optimistes. Une qualité qui leur permet de s’inscrire durablement dans leurs secteurs d’activité respectifs. 

Que disent les chiffres ?

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